12 Mars 2007
J’aime bien Amélie Nothomb, comme je l’ai déjà dis, c’est grâce à elle si je lis aujourd’hui. Mercure est un de ces premiers romans, que je lis seulement maintenant, il m’en reste quelques anciens encore à dévorer. Je crois que dévorer est bien choisi parce que c’est ce qui se passe à chaque fois. Il est vrai que c’est roman sont assez cours, on est loin des Misérables et tant mieux.
Cette fois elle nous conte l’histoire d’une infirmière appelée à soigner une jeune femme retenue prisonnière par un vieux pervers. Le vieil homme fait croire à sa prisonnière qu’elle est défigurée. Hors il s’avère qu’en réalité elle est d’une beauté choquante. L’infirmière décide donc de venir en aide, mais c’est sans compter sur le plan machiavélique du vieux marin. Il a déjà mis une fois sur pied un plan semblable qui s’était terminé par le suicide de la séquestrée.
Nothomb nous livre à nouveau une aventure psychologique, un combat de nerfs entre un bourreau et l’héroïne salvatrice. On se retrouve assez proche d’Hygiène de l’assassin ou Cosmétique de l’ennemi. Encore un excellent livre mais dont la fin est malheureusement un peu convenue au contraire des 2 précédemment cité. Je pense que c’est souvent le problème d’Amélie Nothomb. Néant moins vu la qualité de l’écriture on ne peut pas faire beaucoup de reproche. Un Nothomb bon cru dommage qu’aujourd’hui elle tarde à nous livrer à nouveau un roman d’aussi bonne qualité.