Produit par Paul Rothschild en 1967, ce premier opus contient déjà tous les éléments de l'esthétique du quartette californien: une poésie désespérée, un climat violent, angoissant, où dominent l'orgue de Ray Manzarek, la guitare de Robbie Krieger et, par-dessus tout, cette voix à la fois charismatique et crépusculaire de Jim Morrison, tout à la fois héros et martyr d'une tragédie moderne. Parmi les oeuvres emblématiques de The Doors - sans contestation aucune l'un des albums clés du rock - l'érotique "Light My Fire" (numéro 1 dans les charts), "Crystal Ship", "Break On Through" et, bien sûr, "The End", long poème sur le complexe d'oedipe (qui se trouve sur la B.O. de Apocalypse Now), sont toujours à écouter, avec la même urgence qu'hier.
The DOORS qui est vraiment un groupe inévitable et indispensable dans toute discothèque qui se respecte. Une musique unique avec sa propre sonorité que l'on reconnait dès les premiers sons d'orgue électrique. Musique du mal être, du politiquement pas correcte. Malgré une marque de fabrique forte, les compositions n'ont pas beaucoup vieillies, toujours magique.
Alors là, une fois n'est pas coutume, je te rejoins totalement sur The Doors...Je suis obligée de me repasser régulièrement quelques morceaux comme le planant "The End" avec son "ride the snake", "Love Street", "LA Woman" et également "People are strange" que j'adore... J'avais beaucoup aimé l'interprétation de Val Kilmer en Jim Morrison à l'époque...Tu vois que je n'écoute pas que la daube tout de même ;-)Bisous Trungpa