23 Octobre 2006
Les bimbos hibernent au premier froid venu,
dès que le ciel est terne, elles ont disparu.
Et ça reste un mystère, où disparaissent-elles
du début de l'hiver jusqu'au dégel ?
fini le léopard. Voilà les nez qui coulent et les cols roulés
.Où sont toutes ces hanches qui roulent, les a-t-on rêvées ?
Le soleil brille à peine et ma ville en est pleine.
Va savoir d’où elles viennent quand elles se promènent,
Elle chauffe à l’extrême cette chlorophylle dans mes veines
.Les bimbos hibernent, est-ce qu'elles se recroquevillent,
comme les chenilles, est-ce que la science nous berne ?
Est-ce qu’elles ont des tanières comme les ours polaires,
des nids comme les guêpes, ces jolies tailles de guêpe ?
le soleil brille à peine et ma ville en est pleine.
Va savoir d’où elles viennent quand elles se promènent,
elle chauffe à l’extrême cette chlorophylle dans mes veines.
À force de mater dans les angles.
Monsieur, tu vas finir par tomber
À trop te marcher sur la langue.
les bombes sont désamorcées,
nos sens sont en berne,
et nos libidos grippées.
Est-ce pour qu'on reste fidèle,
à l'abri des tentations
que migrent les hirondelles
à la morte saison.
Va savoir d’où elles viennent toutes ces sirènes,
le soleil brille à peine et ma ville en est pleine.
Va savoir d’où elles viennent quand elles se promènent,
elle chauffe à l’extrême cette chlorophylle dans mes veines.
Tes yeux vont finir par s’user
À force de mater dans les angles.
Monsieur, tu vas finir par tomber
À trop te marcher sur la langue.
Monsieur, tu vas finir par tomber
À trop te marcher sur la langue.
Les Bimbos hibernent – Bartone
Oui l’hiver, une saison triste diront certain, et je l’ai comprend. Le soleil se cache. Les corps aussi. Adieu jambes au galbe impeccable. Jupe virevoltante sous la petite brise. Au revoir décolleter plongeant. Bonjour colle roulé. A la rigueur le fait que le corps soit complètement recouvert n’est pas insupportable; parfois c’est un mieux, quand on voit certaines femmes qui se la joue bimbo mais qui feraient mieux de se la jouer bonne sœur, rien que pour nous éviter l’aveuglement d’horreur des passants. Il est vrai qu’une femme, même totalement enveloppées peut jouer de ses charmes physiques. La découpe des formes du corps sous les vêtements peut être un régal. Encore faut il que l’habit soit de bonne coupe et surtout prêt du corps. Mais l’hiver, c’est l’apparition des doudounes et autres vêtements amples, dismorphique, qui effacent toutes rondeurs. A quand les vêtements qui tiennent chaud et rendent beaux.
Néanmoins l’hiver c’est également l’effeuillage délicat de sa/son Mamour, tendre, sensuelle et d’une agréabilité sans nom ; chose très difficile à ressentir sous la canicule d’été où les corps sont presque entièrement dénudés. D’ailleurs en passant, je précise que je trouve une femme plus sexy en petite tenue que toute nue, peut être grâce au mystère, très faible mais existant, au désir de déshabiller, et avant la volonté de toucher, caresser que la nudité inspire.
Mais surtout l’hiver c’est la saison où l’on reste blotti avec Mamour, où les corps ne se lâchent plus, sauf lorsqu’ Elle va préparer le repas et faire le ménage, pour des sensations uniques. Et je ne parle pas du romantismes du feu de bois dans la cheminé, observé depuis la couche composé d’une peau de bête étalée sur le sol. Oui je sais tout ça n’est que le fantasme d’un célibataire, mais j’ai tout de même hâte de retrouver cette instant magique où tous les deux pelotonnés l’un contre l’autre, sa tête reposant amoureusement sur mon épaule, mon bras enveloppant ses hanches sous les draps je lui murmure, avec affection, « j’ai faim tu vas me préparer un truc a bouffer, s’il te plaie» (faut rester poli tout de même)