21 Octobre 2006
La fascination du pire, roman de Florian Zeller, nous raconte le voyage d’un écrivain en Egypte, lieu où ses parents on perdu la vie lors d’un accident de voiture. Il vient à un colloque sur la littérature française qu’il doit représenter avec un autre écrivain qui ne sait comment surmonter le malaise de sa vie.
Je ne sais pas si cette histoire est autobiographique, mais le narrateur nous guide de son regard à la fois amusé et angoissé. Il essaie de comprendre sa position, dans cette ville qui lui rappelle tant. Il suit les pérégrinations de son compagnon de voyage, individu blasé par sa vie sentimentale inexistante, et essaie de comprendre se qui arrive à ce pays où la montée de l’islam engendre un décalage culturel qui semble désarçonner l’ensemble du contingent français.
Un roman simple, où les émotions du héros, naviguent entre angoisse et amusement. Une écriture simple et démonstrative, qui nous régale. Deuxième roman de Florian Zeller lu, et deux voyages au sein des émotions, des souvenirs qui sous-tendent la recherche de l’amour et le vécu de l’amour. Un jeune écrivain que j’ai envie de suivre encore au gré des publications.