Dans l'ambiance sombre de cette petite salle de concert, une surprise qui se marrie parfaitement à cette atmosphère. Deux filles arrivent sur scène, l'une presque androgyne. Toutes les deux timides. Elles s'installent, violon, clavier guitare. Voilà comment, il y a déjà de long mois, que j'ai découvert ce duo nantais nommé Mansfield Tya qui peu à peu fait son trou. On tombe amoureux de cette douce musique tourmentées dés les premières notes. Une voix envoutante soutenue par les cordes vibrantes du violon de sa complice. Navigant entre douceur mélancolique à la Lisa Germano et monde planant à la Coco Rosie, on se laisse transporter dans ce monde magique qui semble pourtant si proche. J'ai un faible pour une chanson morbide 3pour oublier je dors". On aurait apprécié plus de chanson en français pour pénétrer un peu plus leur monde si particulier.Néanmoins les deux interprètes introverties dans une espèce de timidité apparente nous entrainent au sein de leur complicité et leur rock intimiste, pour notre plus grand plaisir, ou Quand la noirceur nous éclaire.....