25 Août 2006
L'heure est grave, je vais soulever un problème de couple important. Ce sujet nous concerne tous, que l'on vive seul ou non. Il vrai que c'est un problème qui concerne essentiellement les personnes qui vivent en mixité. Un drame chaque jour fait de nouvelles victimes, cause des nuisances sonores insoutenable. Le lieu de ces malheurs est le même pour tous. Un lieu où l'on pense trouver réconfort, intimité et relaxation. Un lieu parfois synonyme d'effort mais toujours apportant le soulagement. Il n'est pas toujours libre quand on en a besoin, souvent occupé par un égoïste traînassant, qui ne se doute pas de l'importance de se voir au plus tôt en possession de ce lieu signifiant liberté. Ce lieu qui englobe nous joie, nos peines, nos maux et nos réflexions les plus poussées. Oui vous l'avez deviné, je vous parle de ce lieu sacré : les chiottes.
Non, je ne vous parlerais pas de l'homme malheureux qui victime de son organe libérateur, se trouve dans l'obligation de nettoyer sol et rebord de cuvette au papier hygiénique toujours trop absorbant (oui pour la plus part nous le faisons, nous ne sommes pas des sauvages totalement foutistes), avant d'aller prendre dans nos bras notre chère amour, lui saisir le visage pour lui faire le plus beau des baisers avant de se laver les mains pour passer à table. Je vais vous parler d’un sujet encore plus sensible. Rappelez vous, se crie comme venu de nulle part, strident, énervant :
- « Chéri tu as encore laissé la lunette des toilettes relevé !!!!!
- Et alors ?!!! Tu n’as qu’à la rabaisser, tu vas y arriver ?? »
C’est une des dernières choses que je retiens de mon ex. Combien de prise de tête à cause d’un bout de plastique ou de bois creux (en même temps mon ex était un peu tarée et ce cas était réellement le sujet de grosses disputes, où elle me parlais comme à un chien, je dois être traumatisé, d’où ce sujet). Certes cet instrument de confort est d’une utilité que nul n’a besoin de démontrer. Mais pourquoi à tant de désenchantement ? Je sais que c’est un débat sans fin. Mais je vais exposer mon point vu de mâle.
J’ai cru un moment qu’en vivant seul ou entre mec, comme c’est mon cas actuellement, ce genre de réflexions disparaisseraient, ne venant plus agresser mon ouie si sensible. Mais utopie, un jour ma charmante petite sœur passant me faire une petite visite, une grande désillusion pris place dans ma vie. Alors que je venais de lui offrir un fabuleux verre de jus d’orange premier prix, elle décida d’aller occuper ce lieu qui m’est si chère. En sortant, une petite réflexion cinglante me perturba fortement :
- « tu avais laissé la lunette relevée.
- ça va, tu as réussi à l’abaisser » (oui je sais je ne suis pas très original en répartie)
Je suis tout de même chez moi, donc c’est aux invités de s’habituer aux coutumes locales, n’est il pas ?
Donc je lance le débat, pourquoi vous mesdames nous gueulez vous dessus pour une si petite ineptie. Certes il n’est pas compliqué de rabaisser la lunette, que l’on a mise si soigneusement à l’abri de nos sécrétions parfois volages, mais le geste inverse n’est pas plus compliqué. Sachez que ce n’est pas contre vous que nous oublions de faire ce geste anodin, vous faites le même oubli en ne relevant pas cette lunette. J’attends un argument de poids qui montrerai l’importance de se relever de lunette, mise à part pour le plaisir de ces dames et demoiselles.
A vos clavier !!!
(PS: le chapitre 2 du Roman d'un loverlooser est entièrement fini)